Solutions de compensation carbone pour entreprises

compensation carbone GES

Solutions de compensation carbone : Guide complet pour les entreprises

La compensation carbone s’impose comme une stratégie incontournable pour les entreprises soucieuses de réduire leur impact environnemental. Face à l’urgence climatique, de plus en plus d’organisations cherchent à atteindre la neutralité carbone en compensant leurs émissions incompressibles. Cependant, la multiplication des offres de compensation soulève des questions sur leur efficacité réelle et leur pertinence dans une stratégie globale de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Ce guide approfondi vise à éclairer les dirigeants d’entreprise sur les différentes solutions de compensation carbone disponibles, leur efficacité, et les critères à prendre en compte pour choisir des projets crédibles et à fort impact. Nous examinerons également les avantages et les limites de la compensation, afin de vous permettre d’intégrer cette démarche de manière pertinente dans votre stratégie environnementale globale.

1. Comprendre la compensation carbone : principes et mécanismes

La compensation carbone est un mécanisme permettant aux entreprises de contrebalancer leurs émissions de GES en finançant des projets qui réduisent ou séquestrent le carbone ailleurs. Cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large de lutte contre le changement climatique, mais ne doit pas être considérée comme une solution miracle.

1.1 Définition et fonctionnement de la compensation carbone

Selon l’ADEME, la compensation carbone consiste à “financer un projet de réduction ou de séquestration d’émissions de GES pour compenser les émissions générées par une activité”. Concrètement, une entreprise peut acheter des crédits carbone, chaque crédit représentant une tonne de CO2 évitée ou séquestrée grâce à un projet spécifique. Il existe deux types principaux de compensation :
  • La compensation réglementaire, qui concerne les acteurs industriels soumis à des plafonds d’émissions dans le cadre de réglementations internationales.
  • La compensation volontaire, accessible à tous les acteurs souhaitant réduire leur empreinte carbone sans contrainte réglementaire.
Les projets de compensation peuvent prendre diverses formes, telles que la reforestation, le développement d’énergies renouvelables, l’amélioration de l’efficacité énergétique, ou encore la capture et le stockage du carbone.

1.2 Place de la compensation dans une stratégie climat d’entreprise

Il est crucial de comprendre que la compensation carbone ne doit pas être vue comme une solution unique, mais comme un complément à une stratégie de réduction des émissions. L’ADEME souligne que “la réduction des émissions de GES doit être privilégiée et être mise en œuvre en priorité et au plus vite” pour respecter l’Accord de Paris et limiter le réchauffement climatique à 2°C d’ici 2100. Une approche responsable de la compensation carbone s’inscrit dans une démarche en trois étapes :
  1. Mesurer son empreinte carbone
  2. Réduire au maximum ses émissions de GES
  3. Compenser les émissions résiduelles incompressibles
Cette hiérarchie des actions, connue sous le nom de “éviter-réduire-compenser”, est essentielle pour garantir l’intégrité environnementale de la démarche de l’entreprise.

2. Panorama des solutions de compensation carbone

Le marché de la compensation carbone offre une variété de solutions, chacune avec ses spécificités et son impact potentiel. Il est essentiel pour les entreprises de comprendre ces différentes options afin de choisir celles qui correspondent le mieux à leurs objectifs et valeurs.

2.1 Types de projets de compensation carbone

Les projets de compensation carbone peuvent être classés en deux grandes catégories :
  • Projets de réduction des émissions : Ces projets visent à éviter ou réduire les émissions de GES à la source. Ils incluent :
    • Développement d’énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse)
    • Amélioration de l’efficacité énergétique
    • Gestion des déchets et méthanisation
    • Substitution de combustibles fossiles
  • Projets de séquestration du carbone : Ces projets visent à capturer et stocker le CO2 atmosphérique. Ils comprennent :
    • Reforestation et afforestation
    • Conservation des forêts existantes
    • Restauration des écosystèmes (mangroves, tourbières)
    • Pratiques agricoles améliorées (agroforesterie, agriculture régénérative)
Selon une étude de Ecosystem Marketplace, en 2020, les projets forestiers et d’utilisation des terres représentaient environ 46% des crédits carbone émis sur le marché volontaire, suivis par les projets d’énergies renouvelables (32%) et d’efficacité énergétique (12%).

2.2 Certifications et standards de qualité

Pour garantir la crédibilité et l’efficacité des projets de compensation, plusieurs standards et certifications ont été développés. Les plus reconnus incluent :
  • Verra (anciennement VCS) : Le plus grand programme de certification de crédits carbone au monde, avec plus de 1600 projets certifiés dans 82 pays.
  • Gold Standard : Fondé par le WWF, ce standard met l’accent sur les co-bénéfices sociaux et environnementaux des projets.
  • Plan Vivo : Spécialisé dans les projets communautaires de petite échelle dans les pays en développement.
  • Label Bas-Carbone : Certification française pour les projets de réduction des émissions sur le territoire national.
Ces standards garantissent que les projets respectent des critères stricts en termes d’additionnalité (le projet n’aurait pas eu lieu sans le financement carbone), de permanence (la réduction ou séquestration est durable), et de vérification (les résultats sont mesurés et vérifiés par des tiers indépendants).
“La qualité et la crédibilité des projets de compensation sont essentielles pour garantir un impact réel sur le climat. Les entreprises doivent être vigilantes et choisir des projets certifiés par des standards reconnus.”

3. Évaluation de l’efficacité des solutions de compensation

L’efficacité des solutions de compensation carbone est un sujet de débat parmi les experts du climat. Il est crucial pour les entreprises de comprendre les critères d’évaluation et les potentielles limites de ces solutions.

3.1 Critères d’évaluation des projets de compensation

Pour évaluer l’efficacité d’un projet de compensation, plusieurs critères doivent être pris en compte :

  • Additionnalité : Le projet doit générer des réductions d’émissions qui n’auraient pas eu lieu sans le financement carbone.
  • Permanence : Les réductions d’émissions doivent être durables sur le long terme.
  • Fuites : Le projet ne doit pas entraîner une augmentation des émissions ailleurs.
  • Double comptage : Les réductions d’émissions ne doivent pas être comptabilisées plusieurs fois.
  • Co-bénéfices : Les impacts positifs sur les communautés locales et la biodiversité sont un plus.

Une étude de l’Université de Berkeley a montré que les projets forestiers bien gérés peuvent séquestrer jusqu’à 5 tonnes de CO2 par hectare et par an, tandis que les projets d’énergies renouvelables peuvent éviter l’émission de plusieurs milliers de tonnes de CO2 par an selon leur taille.

3.2 Limites et controverses de la compensation carbone

Malgré ses avantages potentiels, la compensation carbone fait l’objet de plusieurs critiques :

  • Risque de greenwashing : Certaines entreprises utilisent la compensation comme un prétexte pour continuer leurs activités polluantes sans réelle réduction à la source.
  • Incertitudes sur la permanence : Les projets forestiers, en particulier, sont vulnérables aux incendies, maladies ou changements d’utilisation des terres.
  • Difficultés de mesure : Quantifier précisément les émissions évitées ou séquestrées peut être complexe et sujet à des incertitudes.
  • Impacts sociaux : Certains projets de grande envergure peuvent avoir des conséquences négatives sur les communautés locales, comme le déplacement de populations.

Un rapport d’Oxfam souligne que l’utilisation massive des terres pour la compensation carbone pourrait poser des problèmes de sécurité alimentaire si elle n’est pas gérée de manière responsable.

“La compensation carbone ne doit pas être vue comme une solution miracle, mais comme un outil complémentaire dans une stratégie globale de réduction des émissions. Les entreprises doivent d’abord se concentrer sur la réduction de leur propre empreinte carbone.”

Jean Martin, chercheur en politiques climatiques

4. Mise en œuvre d’une stratégie de compensation carbone efficace

Pour les entreprises souhaitant intégrer la compensation carbone dans leur stratégie environnementale, une approche structurée et réfléchie est essentielle. Voici les étapes clés pour mettre en place une stratégie de compensation efficace et crédible.

4.1 Étapes pour intégrer la compensation dans sa stratégie d’entreprise

  1. Mesurer son empreinte carbone : Réalisez un bilan carbone complet de votre entreprise, incluant les scopes 1, 2 et 3. BCGES propose un service de bilan carbone simplifié spécialement adapté aux PME et TPE, permettant d’obtenir une vision claire des émissions de l’entreprise.
  2. Définir des objectifs de réduction : Fixez des objectifs ambitieux mais réalistes de réduction de vos émissions directes et indirectes.
  3. Identifier les émissions incompressibles : Déterminez quelles émissions ne peuvent être évitées ou réduites à court terme.
  4. Choisir des projets de compensation : Sélectionnez des projets certifiés, alignés avec vos valeurs d’entreprise et offrant des co-bénéfices sociaux et environnementaux.
  5. Mettre en place un suivi : Assurez un suivi régulier de l’impact des projets financés et ajustez votre stratégie si nécessaire.
  6. Communiquer de manière transparente : Informez vos parties prenantes sur votre démarche, les projets soutenus et les résultats obtenus.

4.2 Bonnes pratiques et recommandations

  • Priorisez la réduction : La compensation ne doit intervenir qu’après avoir mis en place des actions concrètes de réduction des émissions.
  • Diversifiez votre portefeuille : Investissez dans différents types de projets pour répartir les risques et maximiser les impacts positifs.
  • Favorisez les projets locaux : Lorsque cela est possible, soutenez des projets de compensation locaux qui bénéficient à votre communauté et renforcent votre image de marque.
  • Évaluez régulièrement vos actions : Mettez en place un calendrier d’évaluation pour mesurer l’efficacité de vos projets de compensation et ajuster votre stratégie en fonction des résultats obtenus.

En mettant en œuvre ces bonnes pratiques, les entreprises peuvent s’assurer que leur démarche de compensation carbone est non seulement efficace, mais également crédible et alignée avec leurs objectifs stratégiques.


Conclusion

La compensation carbone est un outil puissant pour les entreprises souhaitant réduire leur impact environnemental tout en poursuivant leur croissance. En intégrant des solutions de compensation dans leur stratégie ESG, les PME et TPE peuvent non seulement améliorer leur performance environnementale, mais aussi renforcer leur compétitivité sur le marché.

Le Bilan GES simplifié proposé par BCGES représente une excellente première étape pour mesurer l’empreinte carbone de votre entreprise et identifier les actions à mettre en place. En optant pour des projets de compensation certifiés et en suivant une approche structurée, vous pouvez transformer vos engagements environnementaux en véritables atouts commerciaux.

N’attendez plus pour agir ! Contactez BCGES dès aujourd’hui pour réaliser votre bilan GES simplifié et découvrir comment la compensation carbone peut devenir un levier de croissance pour votre entreprise.


Ressources complémentaires

Liens internes

Liens externes


Ressources additionnelles commentées

  • Guide “ESG pour PME” de l’ORSE (Observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises): Ce guide offre une approche pratique et adaptée aux PME pour intégrer les critères ESG dans leur stratégie. Il propose des outils concrets et des études de cas inspirantes.
  • Webinaires ADEME sur la transition écologique des PME: L’ADEME propose régulièrement des webinaires gratuits sur divers aspects de la transition écologique, incluant des sujets liés aux critères ESG.
  • Outil d’auto-évaluation RSE de la plateforme Impact: Cet outil en ligne permet aux PME et TPE d’évaluer gratuitement leur performance ESG et d’identifier des axes d’amélioration.

Ces ressources vous permettront d’approfondir vos connaissances sur les critères ESG et leur application dans le contexte spécifique des PME. Elles offrent des perspectives variées et des outils pratiques pour vous aider à mettre en œuvre une stratégie ESG efficace adaptée à votre entreprise.


Share the Post:

Nos autres articles

Comprendre le Scope 1 du Bilan GES

Découvrez le Scope 1 du Bilan GES, essentiel pour les PME et TPE. Apprenez ce qu’il englobe, son importance, et comment réduire efficacement ces émissions directes avec des illustrations pratiques.

Read More

Optimiser les critères ESG pour les PME

“Explorez l’importance des critères ESG pour les PME et TPE dans notre ère de responsabilité environnementale. Découvrez comment le calcul de votre empreinte carbone et la compréhension des scopes 1, 2 et 3 peuvent aider votre entreprise à réduire son impact sur le climat, à améliorer son image de marque et à se préparer pour un avenir durable. Cet article vous guide à travers les étapes essentielles pour intégrer les critères ESG dans votre stratégie d’entreprise.

Read More
la pollution carbone liée à la visio conférence

L’impact carbone des leaders de la visioconférence

Le travail à distance est devenu la norme avec la pandémie de COVID-19, nécessitant l’utilisation massive d’outils de visioconférence. Cependant, il est essentiel de prendre en compte l’impact environnemental de ces solutions. Selon une étude menée par GreenFlex, les leaders du marché tels que Zoom, Teams, Webex et Jitsi Meet génèrent d’importantes émissions de CO2 lors des visioconférences.

Read More

Scope 3 du Bilan GES : Maîtrisez vos émissions indirectes tout au long de la chaîne de valeur

Scope 3 du Bilan GES : Maîtrisez vos émissions indirectes tout au long de la chaîne de valeur

Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, la compréhension et la maîtrise du Scope 3 du Bilan GES sont devenues essentielles pour les entreprises soucieuses de réduire leur impact environnemental global. Découvrez comment identifier, mesurer et réduire ces émissions indirectes pour optimiser l’ensemble de votre chaîne de valeur.

SOMMAIRE

  • 1. Qu’est-ce que le Scope 3 dans un Bilan GES ? 
  • 2. Importance du Scope 3 dans votre bilan carbone global 
  • 3. Comment calculer les émissions du Scope 3 ? 
  • 4. Stratégies de réduction des émissions Scope 3 
  • 5. Reporting et communication sur le Scope 3 
  • 6. Études de cas : Entreprises ayant réussi à réduire leur Scope 3 
  • 7. Conclusion : Vers une gestion holistique de l’empreinte carbone

 

Qu’est-ce que le Scope 3 dans un Bilan GES ?

Définition et périmètre du Scope 3

 

Le Scope 3 englobe toutes les émissions indirectes qui se produisent dans la chaîne de valeur d’une entreprise, en amont et en aval de ses activités directes. Contrairement aux Scopes 1 et 2 qui concernent les émissions directes et les émissions indirectes liées à l’énergie, le Scope 3 couvre un spectre beaucoup plus large d’activités.

 

Le Scope 3 représente souvent la plus grande partie des émissions totales d’une entreprise, pouvant atteindre jusqu’à 70% à 90% du bilan carbone global pour certains secteurs.

 

Les 15 catégories du Scope 3 selon le GHG Protocol

Le GHG Protocol, référence internationale en matière de comptabilisation des émissions de GES, définit 15 catégories pour le Scope 3 :

Catégories amontCatégories aval
1. Achats de biens et services9. Transport et distribution aval
2. Biens d’équipement10. Transformation des produits vendus
3. Activités liées aux combustibles et à l’énergie11. Utilisation des produits vendus
4. Transport et distribution amont12. Traitement en fin de vie des produits vendus
5. Déchets générés13. Actifs loués en aval
6. Déplacements professionnels14. Franchises
7. Déplacements domicile-travail des employés15. Investissements
8. Actifs loués en amont 

 

Importance du Scope 3 dans votre bilan carbone global

 

Part des émissions Scope 3 dans le bilan total

Pour de nombreuses entreprises, le Scope 3 représente la majorité de leur empreinte carbone totale. Selon une étude du CDP, les émissions du Scope 3 sont en moyenne 11,4 fois plus élevées que celles des Scopes 1 et 2 combinés.

Le saviez-vous ?

Ainsi, pour certains secteurs comme la grande distribution ou l’électronique, le Scope 3 peut représenter jusqu’à 98% des émissions totales.

 

Enjeux stratégiques et réglementaires

La prise en compte du Scope 3 est cruciale pour plusieurs raisons :

  • Vision globale de l’impact : Permet d’identifier les hotspots d’émissions dans toute la chaîne de valeur
  • Gestion des risques : Anticipe les risques liés à la chaîne d’approvisionnement et à l’évolution des réglementations
  • Innovation : Stimule l’éco-conception et l’innovation produit
  • Engagement des parties prenantes : Favorise la collaboration avec les fournisseurs et les clients
 

 

Comment calculer les émissions du Scope 3 ?

 

Méthodologies de calcul recommandées

Cependant, le calcul des émissions du Scope 3 peut s’avérer complexe en raison de l’étendue des activités à prendre en compte. Voici les principales approches :

  1. Méthode basée sur les dépenses : Utilise les données financières et les facteurs d’émission moyens par secteur
  2. Méthode basée sur l’activité : Plus précise, elle utilise des données spécifiques sur les quantités de biens et services
  3. Méthode hybride : Combine les deux approches précédentes pour un équilibre entre précision et faisabilité

La formule générale pour le calcul est :

 

Émissions Scope 3 = Données d’activité × Facteur d’émission

 

Outils et ressources pour le calcul du Scope 3

Pour faciliter le calcul de vos émissions Scope 3, plusieurs outils sont disponibles :

  • Scope 3 Evaluator de Quantis et du GHG Protocol
  • Base de données ADEME pour les facteurs d’émission
  • Logiciels spécialisés de gestion du bilan carbone

N’hésitez pas à consulter le guide technique du GHG Protocol pour des instructions détaillées.

 

 

Stratégies de réduction des émissions Scope 3

 

Optimisation de la chaîne d’approvisionnement

Pour réduire les émissions liées à votre chaîne d’approvisionnement :

  • Pour commencer, privilégiez les fournisseurs locaux pour réduire les émissions liées au transport
  • De plus, encouragez vos fournisseurs à adopter des pratiques durables
  • Enfin, optimisez la logistique et le transport de marchandises

 

Engagement des fournisseurs et des clients

Impliquez vos parties prenantes dans votre démarche de réduction :

  • Par exemple, organisez des ateliers de sensibilisation pour vos fournisseurs
  • Puis, mettez en place des programmes d’incitation à la réduction des émissions
  • Pour finir, informez et guidez vos clients vers une utilisation plus durable de vos produits

 

Innovation produit et éco-conception

Repensez vos produits et services pour réduire leur impact tout au long de leur cycle de vie :

  • Adoptez les principes de l’économie circulaire
  • Concevez des produits plus durables et réparables
  • Réduisez l’emballage et privilégiez les matériaux recyclables
 

 

Objectif de réduction du Scope 3

30%

Réduction moyenne du Scope 3 après mise en place d’actions ciblées sur la chaîne de valeur

 

 

Reporting et communication sur le Scope 3

 

Bonnes pratiques de reporting

Un reporting transparent et précis de vos émissions Scope 3 est essentiel :

  • Suivez les standards internationaux (GHG Protocol, CDP)
  • Détaillez les méthodologies de calcul utilisées
  • Présentez les résultats par catégorie du Scope 3
  • Expliquez les variations d’une année sur l’autre
  • Communiquez sur vos objectifs de réduction et les progrès réalisés
 

Intégration du Scope 3 dans votre stratégie RSE

Intégrez la gestion du Scope 3 dans votre stratégie globale de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) :

  • Fixez des objectifs de réduction ambitieux et mesurables
  • Alignez vos objectifs sur les Science-Based Targets
  • Impliquez toutes les fonctions de l’entreprise dans la démarche
  • Communiquez régulièrement sur vos progrès auprès de toutes les parties prenantes
 
 

Études de cas : Entreprises ayant réussi à réduire leur Scope 3

Cas 1 : Entreprise du secteur textile

Une marque de vêtements internationale a réduit ses émissions Scope 3 de 30% en trois ans grâce à :

  • L’utilisation de matières premières recyclées
  • L’optimisation des processus de production chez ses fournisseurs
  • La mise en place d’un programme de reprise et de recyclage des vêtements usagés

Résultat : Réduction significative de l’empreinte carbone et amélioration de l’image de marque auprès des consommateurs.

Cas 2 : Entreprise du secteur agroalimentaire

Un grand groupe agroalimentaire a réduit ses émissions Scope 3 de 25% en cinq ans en mettant en œuvre les actions suivantes :

  • Collaboration avec les agriculteurs pour adopter des pratiques d’agriculture régénératrice
  • Optimisation des emballages pour réduire le poids et augmenter la recyclabilité
  • Investissement dans des programmes d’efficacité énergétique chez les fournisseurs clés

Résultat : Réduction des coûts d’approvisionnement et renforcement de la résilience de la chaîne d’approvisionnement.

 

 

Conclusion : Vers une gestion holistique de l’empreinte carbone

La maîtrise du Scope 3 de votre bilan GES représente un défi complexe mais essentiel dans la lutte contre le changement climatique. En adoptant une approche globale qui intègre l’ensemble de votre chaîne de valeur, vous pouvez :

  • Identifier les opportunités de réduction d’émissions les plus significatives
  • Stimuler l’innovation et l’éco-conception dans vos produits et services
  • Renforcer vos relations avec vos fournisseurs et vos clients
  • Anticiper les futures réglementations et attentes du marché
  • Améliorer votre compétitivité et votre résilience à long terme

En effet, la gestion efficace du Scope 3 n’est pas seulement une obligation environnementale, c’est une opportunité de transformation et d’innovation pour votre entreprise dans un monde en transition vers une économie bas-carbone.

N’attendez plus pour intégrer pleinement le Scope 3 dans votre stratégie de développement durable. Chaque action compte, et votre entreprise a un rôle crucial à jouer dans la construction d’un avenir plus durable.

 

Questions fréquentes des chefs d'entreprise sur le Scope 3 ?

Pour aider les dirigeants à mieux comprendre les enjeux du Scope 3, voici des réponses aux questions les plus fréquemment posées :

1. Pourquoi devrais-je me préoccuper du Scope 3 si ce n’est pas obligatoire pour mon entreprise ?

Bien que le reporting du Scope 3 ne soit pas toujours obligatoire, il présente plusieurs avantages stratégiques :

  • Anticipation des futures réglementations
  • Identification des risques et opportunités dans la chaîne de valeur
  • Amélioration de l’image de marque et réponse aux attentes des consommateurs
  • Avantage concurrentiel dans un marché de plus en plus sensible aux enjeux climatiques
2. Le calcul du Scope 3 semble complexe. Par où commencer ?

Pour débuter avec le Scope 3 :

  1. Réalisez une analyse de matérialité pour identifier les catégories les plus pertinentes pour votre activité
  2. Commencez par les catégories où vous avez le plus de données disponibles
  3. Utilisez des outils simplifiés comme le Scope 3 Evaluator du GHG Protocol pour une première estimation
  4. Améliorez progressivement la précision de vos calculs au fil du temps
3. Comment puis-je réduire les coûts liés à la gestion du Scope 3 ?

Plusieurs stratégies peuvent aider à optimiser les coûts :

  • Priorisez les catégories les plus significatives pour concentrer vos efforts
  • Utilisez des outils et bases de données existants plutôt que de tout développer en interne
  • Collaborez avec d’autres entreprises de votre secteur pour partager les coûts de collecte de données
  • Intégrez la gestion du Scope 3 dans vos processus existants plutôt que d’en faire un projet séparé
4. Comment impliquer mes équipes dans la réduction du Scope 3 ?

Pour mobiliser vos équipes :

  • Sensibilisez l’ensemble du personnel aux enjeux climatiques et à l’importance du Scope 3
  • Intégrez des objectifs de réduction du Scope 3 dans les évaluations de performance des équipes concernées (achats, R&D, logistique, etc.)
  • Créez des groupes de travail transversaux pour identifier et mettre en œuvre des solutions de réduction
  • Célébrez et communiquez sur les succès pour maintenir la motivation
5. Quel est le lien entre le Scope 3 et l’innovation produit ?

Le Scope 3 peut être un puissant moteur d’innovation :

  • Il pousse à repenser la conception des produits pour réduire leur impact sur l’ensemble du cycle de vie
  • Il encourage le développement de nouveaux modèles d’affaires, comme l’économie de la fonctionnalité
  • Il stimule la recherche de matériaux et de procédés de fabrication plus durables
  • Il peut conduire à des innovations dans les emballages et la logistique pour réduire les émissions liées au transport et à la fin de vie des produits

“La maîtrise du Scope 3 n’est pas seulement une question de conformité environnementale, c’est un levier de transformation et de compétitivité pour les entreprises du 21e siècle.”

 

N’hésitez pas à approfondir ces sujets et à chercher un accompagnement personnalisé pour intégrer efficacement la gestion du Scope 3 dans votre stratégie d’entreprise.

 

Besoin d’aide pour maîtriser votre Scope 3 ?

Nos experts sont là pour vous guider dans la compréhension et la gestion de vos émissions indirectes. Obtenez un accompagnement sur mesure pour transformer votre chaîne de valeur.

Contactez un expert Scope 3

Share the Post:

Nos autres articles

Comprendre le Scope 1 du Bilan GES

Découvrez le Scope 1 du Bilan GES, essentiel pour les PME et TPE. Apprenez ce qu’il englobe, son importance, et comment réduire efficacement ces émissions directes avec des illustrations pratiques.

Read More

Optimiser les critères ESG pour les PME

“Explorez l’importance des critères ESG pour les PME et TPE dans notre ère de responsabilité environnementale. Découvrez comment le calcul de votre empreinte carbone et la compréhension des scopes 1, 2 et 3 peuvent aider votre entreprise à réduire son impact sur le climat, à améliorer son image de marque et à se préparer pour un avenir durable. Cet article vous guide à travers les étapes essentielles pour intégrer les critères ESG dans votre stratégie d’entreprise.

Read More
la pollution carbone liée à la visio conférence

L’impact carbone des leaders de la visioconférence

Le travail à distance est devenu la norme avec la pandémie de COVID-19, nécessitant l’utilisation massive d’outils de visioconférence. Cependant, il est essentiel de prendre en compte l’impact environnemental de ces solutions. Selon une étude menée par GreenFlex, les leaders du marché tels que Zoom, Teams, Webex et Jitsi Meet génèrent d’importantes émissions de CO2 lors des visioconférences.

Read More

Scope 2 du Bilan GES : Comprendre et maîtriser vos émissions indirectes

Scope 2 du Bilan GES : Comprendre et maîtriser vos émissions indirectes

Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, la compréhension et la maîtrise du Scope 2 du Bilan GES sont devenues essentielles pour les entreprises soucieuses de réduire leur impact environnemental.

Découvrez comment identifier, calculer et réduire vos émissions indirectes liées à l’énergie pour optimiser votre bilan carbone.

  • 1. Qu’est-ce que le Scope 2 dans un Bilan GES ?
  • 2. Importance du Scope 2 dans votre bilan carbone
  • 3. Comment calculer les émissions du Scope 2 ?
  • 4. Stratégies de réduction des émissions Scope 2
  • 5. Reporting et communication sur le Scope 2
  • 6. Études de cas : Entreprises ayant réduit leur Scope 2
  • Conclusion : Vers une gestion proactive du Scope 2

     

Qu’est-ce que le Scope 2 dans un Bilan GES ?

Définition et périmètre du Scope 2

Le Scope 2 fait partie intégrante du Bilan des Émissions de Gaz à Effet de Serre (BEGES) d’une entreprise. Il englobe les émissions indirectes liées à la consommation d’énergie, principalement l’électricité, la chaleur et le froid. Ces émissions sont qualifiées d’indirectes car elles ne sont pas produites directement par l’entreprise, mais résultent de sa consommation énergétique.

Le Scope 2 représente une part significative des émissions totales pour de nombreuses entreprises, en particulier dans les secteurs tertiaires et industriels.”

Différences entre Scope 1, Scope 2 et Scope 3

Pour bien comprendre le Scope 2, il est essentiel de le situer par rapport aux autres scopes du bilan GES :

ScopeType d’émissionsExemples
Scope 1Émissions directesCombustion de carburant, fuites de réfrigérants
Scope 2Émissions indirectes liées à l’énergieConsommation d’électricité, de chaleur et de froid
Scope 3Autres émissions indirectesAchats de biens et services, déplacements des employés

 

Importance du Scope 2 dans votre bilan carbone

 

Part des émissions Scope 2 dans le bilan global

Le Scope 2 peut représenter une part importante des émissions totales d’une entreprise, variant généralement entre 10% et 30% selon les secteurs d’activité. Pour certaines entreprises du secteur tertiaire, le Scope 2 peut même constituer la principale source d’émissions.

Le saviez-vous ?

Selon le CDP (Carbon Disclosure Project), les émissions du Scope 2 représentent en moyenne 22% des émissions totales des entreprises déclarantes.

 

Enjeux réglementaires et stratégiques

La prise en compte du Scope 2 est cruciale pour plusieurs raisons :

  • Conformité réglementaire : De nombreuses réglementations exigent désormais le reporting des émissions Scope 2
  • Opportunités d’économies : La réduction du Scope 2 peut entraîner des économies significatives sur les factures énergétiques
  • Attentes des parties prenantes : Investisseurs et clients sont de plus en plus attentifs à la performance carbone des entreprises
  • Avantage concurrentiel : Une bonne gestion du Scope 2 peut devenir un facteur de différenciation sur le marché

 

Comment calculer les émissions du Scope 2 ?

 

Méthodologie de calcul selon le GHG Protocol

Le calcul des émissions du Scope 2 suit généralement la méthodologie du GHG Protocol, qui propose deux approches :

  1. Méthode basée sur la localisation (Location-based) : Utilise les facteurs d’émission moyens du réseau électrique local
  2. Méthode basée sur le marché (Market-based) : Prend en compte les contrats spécifiques d’approvisionnement en énergie de l’entreprise

La formule de base pour le calcul est la suivante :

Émissions Scope 2 = Consommation d’énergie (kWh) × Facteur d’émission (kgCO2e/kWh)

Outils et ressources pour le calcul du Scope 2

Pour faciliter le calcul de vos émissions Scope 2, plusieurs outils sont disponibles :

  • Calculateurs en ligne fournis par l’ADEME
  • Logiciels spécialisés de gestion du bilan carbone
  • Bases de données de facteurs d’émission (Base Carbone®)

N’hésitez pas à consulter le site de l’ADEME pour accéder à ces ressources.

 

Stratégies de réduction des émissions Scope 2

 

Optimisation de la consommation énergétique

La première étape pour réduire vos émissions Scope 2 consiste à optimiser votre consommation d’énergie :

  • Audit énergétique pour identifier les sources de gaspillage
  • Mise en place de systèmes de gestion de l’énergie (ISO 50001)
  • Modernisation des équipements pour des modèles plus efficaces
  • Sensibilisation des employés aux éco-gestes

 

Transition vers les énergies renouvelables

Pour réduire significativement votre Scope 2, envisagez la transition vers des sources d’énergie renouvelables :

  • Installation de panneaux solaires ou d’éoliennes sur site
  • Souscription à des contrats d’électricité verte
  • Participation à des projets d’énergie renouvelable hors site

Objectif de réduction du Scope 2

50%

Réduction moyenne du Scope 2 après mise en place d’actions d’optimisation et de transition énergétique

 

Reporting et communication sur le Scope 2

 

Bonnes pratiques de reporting

Un reporting transparent et précis de vos émissions Scope 2 est essentiel :

  • Suivez les standards internationaux (GHG Protocol, ISO 14064)
  • Détaillez les méthodes de calcul utilisées
  • Présentez les résultats selon les approches location-based et market-based
  • Expliquez les variations d’une année sur l’autre

 

Intégration du Scope 2 dans votre stratégie RSE

Intégrez la gestion du Scope 2 dans votre stratégie globale de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) :

  • Fixez des objectifs de réduction ambitieux et mesurables
  • Communiquez régulièrement sur vos progrès
  • Impliquez vos parties prenantes dans votre démarche

 

Études de cas : Entreprises ayant réduit leur Scope 2

 
Cas 1 : Entreprise du secteur tertiaire

Une entreprise de services de 500 employés a réduit ses émissions Scope 2 de 40% en trois ans grâce à :

  • L’optimisation de l’éclairage et de la climatisation
  • L’installation de panneaux solaires sur le toit de ses bureaux
  • La souscription à un contrat d’électricité 100% renouvelable

Résultat : Économies annuelles de 100 000 € sur la facture énergétique.

Cas 2 : Industrie manufacturière

Un fabricant de composants électroniques a réduit son Scope 2 de 60% en cinq ans :

  • Modernisation des lignes de production pour une meilleure efficacité
  • Modernisation des lignes de production pour une meilleure efficacité énergétique
  • Récupération de chaleur sur les processus industriels
  • Investissement dans un parc éolien local pour couvrir 50% de ses besoins en électricité

Résultat : Réduction des coûts énergétiques de 30% et amélioration de l’image de marque auprès des clients.

Cas 3 : Chaîne de distribution

Une entreprise de distribution a mis en place une stratégie globale pour réduire ses émissions Scope 2 :

  • Réalisation d’un audit énergétique dans tous les magasins pour identifier les inefficacités
  • Remplacement des systèmes d’éclairage par des LED, réduisant la consommation d’énergie de 20%
  • Installation de systèmes CVC intelligents pour optimiser les horaires de chauffage et de climatisation
  • Investissement dans des certificats d’énergie renouvelable pour compenser les émissions restantes

Résultat : L’entreprise a réalisé une réduction de 35% de ses émissions Scope 2 et des économies annuelles de 250 000 €.

 

Conclusion : Vers une gestion proactive du Scope 2

La maîtrise du Scope 2 de votre bilan GES est un levier puissant pour réduire votre impact environnemental et améliorer votre performance économique. En adoptant une approche proactive, vous pouvez :

  • Réduire significativement vos émissions de gaz à effet de serre
  • Réaliser des économies substantielles sur vos coûts énergétiques
  • Renforcer votre image de marque et votre attractivité auprès des parties prenantes
  • Anticiper les futures réglementations environnementales

La gestion efficace du Scope 2 n’est pas seulement une obligation réglementaire, c’est une opportunité de transformation et d’innovation pour votre entreprise.

N’attendez plus pour mettre en place une stratégie de réduction de vos émissions Scope 2. Chaque action compte dans la lutte contre le changement climatique, et votre entreprise a un rôle crucial à jouer.

 

Prêt à optimiser votre Scope 2 ?

 

Découvrez comment réduire vos émissions indirectes liées à l’énergie et bénéficiez d’un accompagnement personnalisé.

Demandez votre audit 

Pour approfondir vos connaissances sur la gestion du Scope 2 et les stratégies de réduction des émissions, consultez nos ressources complémentaires :

 

En maîtrisant votre Scope 2, vous faites un pas important vers une gestion durable et responsable de votre entreprise, contribuant ainsi à un avenir plus vert pour tous.

Questions fréquentes des dirigeants de PME sur le Scope 2

1. Pourquoi le Scope 2 est-il important pour ma PME ?

Le Scope 2 représente les émissions indirectes liées à votre consommation d’énergie. Il est crucial car :

  • Il peut constituer une part importante de votre empreinte carbone totale
  • Il offre souvent des opportunités de réduction rapide des émissions
  • Sa gestion peut entraîner des économies significatives sur vos factures énergétiques
2. Comment puis-je calculer les émissions du Scope 2 de ma PME ?

Pour calculer vos émissions Scope 2 :

  1. Collectez les données de consommation d’électricité, chaleur et vapeur achetées
  2. Utilisez les facteurs d’émission appropriés (disponibles auprès de l’ADEME)
  3. Multipliez la consommation par les facteurs d’émission
  4. Additionnez les résultats pour obtenir le total des émissions Scope 2
3. Quelles sont les actions les plus efficaces pour réduire mes émissions Scope 2 ?

Les actions les plus efficaces incluent :

  • Améliorer l’efficacité énergétique de vos bâtiments et équipements
  • Passer à des fournisseurs d’énergie verte ou installer des panneaux solaires
  • Sensibiliser et former vos employés aux économies d’énergie
  • Optimiser vos processus de production pour réduire la consommation énergétique
4. Le reporting du Scope 2 est-il obligatoire pour ma PME ?

Actuellement, le reporting du Scope 2 n’est obligatoire que pour les entreprises de plus de 500 salariés en métropole (250 en outre-mer). Cependant, de plus en plus d’entreprises choisissent de le faire volontairement pour améliorer leur performance environnementale et répondre aux attentes des parties prenantes.

5. Quels sont les bénéfices concrets de la réduction des émissions Scope 2 pour ma PME ?

Les bénéfices incluent :

  • Réduction des coûts énergétiques
  • Amélioration de l’image de marque et de l’attractivité auprès des clients et investisseurs
  • Anticipation des futures réglementations
  • Contribution à la lutte contre le changement climatique
  • Avantage concurrentiel sur les marchés sensibles aux enjeux environnementaux
6. Comment choisir entre les méthodes de calcul “location-based” et “market-based” pour le Scope 2 ?

• La méthode “location-based” utilise le facteur d’émission moyen du réseau électrique local. • La méthode “market-based” prend en compte les contrats spécifiques d’approvisionnement en énergie. • Il est recommandé de calculer les deux pour une vision complète, mais la méthode “market-based” reflète mieux vos choix d’approvisionnement en énergie.

7. Quelle est la différence entre le Scope 2 et les autres scopes du bilan GES ?

• Scope 1 : émissions directes de l’entreprise (ex: combustion de carburant sur site) • Scope 2 : émissions indirectes liées à l’énergie achetée • Scope 3 : autres émissions indirectes dans la chaîne de valeur (ex: transport, achats) Le Scope 2 se concentre spécifiquement sur l’énergie consommée mais non produite par l’entreprise.

8. Comment puis-je financer les investissements nécessaires pour réduire mes émissions Scope 2 ?

• Utilisez les économies réalisées sur les factures énergétiques pour financer de nouveaux projets • Explorez les aides et subventions gouvernementales pour la transition énergétique • Considérez les contrats de performance énergétique avec des prestataires spécialisés • Étudiez les options de financement vert ou de prêts à taux préférentiels pour les projets durables

9. Comment impliquer mes employés dans la réduction des émissions Scope 2 ?

• Organisez des formations sur les économies d’énergie • Mettez en place un système de suggestions et de récompenses pour les idées d’économie d’énergie • Créez des challenges inter-services pour réduire la consommation • Communiquez régulièrement sur les progrès réalisés et leur impact • Intégrez des objectifs de réduction d’énergie dans les évaluations de performance

10. Quels sont les pièges à éviter lors du calcul et du reporting du Scope 2 ?

• Ne pas confondre unités (kWh vs MWh) • Oublier certaines sources d’énergie (comme la chaleur ou le froid achetés) • Utiliser des facteurs d’émission obsolètes • Ne pas distinguer clairement les méthodes “location-based” et “market-based” • Négliger de documenter les hypothèses et méthodologies utilisées

11. Comment le télétravail affecte-t-il les émissions Scope 2 de mon entreprise ?

• Le télétravail peut réduire les émissions Scope 2 liées aux bureaux • Cependant, il peut augmenter les émissions Scope 3 liées à l’énergie consommée par les employés à domicile • Il est important de considérer l’impact net et d’ajuster votre stratégie en conséquence • Envisagez de fournir des conseils aux télétravailleurs pour optimiser leur consommation d’énergie

12. Quelle est l’importance des certificats d’énergie renouvelable dans la gestion du Scope 2 ?

• Les certificats permettent de revendiquer l’utilisation d’énergie renouvelable dans la méthode “market-based” • Ils peuvent significativement réduire vos émissions Scope 2 déclarées • Assurez-vous que les certificats sont reconnus et conformes aux normes internationales • Considérez-les comme une étape vers une stratégie énergétique plus durable à long terme

13. Comment puis-je utiliser les données du Scope 2 pour améliorer la performance globale de mon entreprise ?

• Identifiez les processus ou équipements les plus énergivores pour cibler les améliorations • Utilisez les données pour justifier des investissements dans l’efficacité énergétique • Intégrez les performances Scope 2 dans vos rapports RSE pour améliorer votre image de marque • Comparez vos performances à celles de vos concurrents pour identifier des avantages compétitifs

14. Quelles sont les tendances futures en matière de gestion du Scope 2 pour les PME ?

• Augmentation de l’utilisation de l’intelligence artificielle pour optimiser la consommation d’énergie • Développement de microgrids et d’autoproduction d’énergie renouvelable • Intégration plus poussée avec les systèmes de gestion de l’énergie en temps réel • Évolution vers des contrats d’achat d’électricité verte à long terme (PPA) • Importance croissante de la transparence et de la traçabilité dans l’approvisionnement énergétique

15. Comment le Scope 2 s’intègre-t-il dans une stratégie plus large de développement durable pour ma PME ?

• Le Scope 2 est un élément clé d’une stratégie de réduction des émissions globales • Il peut être un point d’entrée pour aborder d’autres aspects de la durabilité (ex: économie circulaire, responsabilité sociale) • La gestion du Scope 2 peut aider à aligner votre entreprise sur les Objectifs de Développement Durable de l’ONU • Elle peut servir de catalyseur pour repenser vos processus et votre modèle d’affaires de manière plus durable

Nos autres articles

Comprendre le Scope 1 du Bilan GES

Découvrez le Scope 1 du Bilan GES, essentiel pour les PME et TPE. Apprenez ce qu’il englobe, son importance, et comment réduire efficacement ces émissions directes avec des illustrations pratiques.

Read More

Optimiser les critères ESG pour les PME

“Explorez l’importance des critères ESG pour les PME et TPE dans notre ère de responsabilité environnementale. Découvrez comment le calcul de votre empreinte carbone et la compréhension des scopes 1, 2 et 3 peuvent aider votre entreprise à réduire son impact sur le climat, à améliorer son image de marque et à se préparer pour un avenir durable. Cet article vous guide à travers les étapes essentielles pour intégrer les critères ESG dans votre stratégie d’entreprise.

Read More
la pollution carbone liée à la visio conférence

L’impact carbone des leaders de la visioconférence

Le travail à distance est devenu la norme avec la pandémie de COVID-19, nécessitant l’utilisation massive d’outils de visioconférence. Cependant, il est essentiel de prendre en compte l’impact environnemental de ces solutions. Selon une étude menée par GreenFlex, les leaders du marché tels que Zoom, Teams, Webex et Jitsi Meet génèrent d’importantes émissions de CO2 lors des visioconférences.

Read More

Comprendre le Scope 1 du Bilan GES

Comprendre le Scope 1 du Bilan GES

Chez BCGES; bilan-carbone-ges.fr, nous sommes spécialistes de l’empreinte carbone des entreprises.
Afin de vous offrir une compréhension approfondie des Gaz à Effet de Serre (GES) et de leur impact, nous avons lancé une série de trois articles pour décortiquer les différents “scopes” du bilan GES.
Dans ce premier volet, nous nous concentrerons sur le Scope 1, qui concerne les émissions directes de GES.

Qu'est-ce que le Scope 1 ?

Le Scope 1 englobe toutes les émissions directes de gaz à effet de serre générées par les activités propres de l’entreprise. Il se décompose en 5 sous-catégories :

  1. Sources fixes de combustion:

    Il s’agit de la combustion de carburants dans les installations de l’entreprise, comme le chauffage.
    Exemple : un système de chauffage au fioul dans vos locaux.

  2. Sources mobiles à moteur thermique:

    Cela concerne les émissions liées aux véhicules de l’entreprise lorsqu’ils sont alimentés par des carburants conventionnels.
    Exemple : une flotte de véhicules diesel utilisée pour les livraisons. 

  3. Procédés hors énergie:

    Ces émissions proviennent de processus industriels qui ne sont pas liés à la combustion d’énergie.
    Exemple : émissions provenant de la fabrication de ciment. 

  4. Emissions directes fugitives:

    Elles proviennent de fuites, comme celles de la climatisation ou des équipements frigorifiques.
    Exemple : fuites de gaz réfrigérant d’un système de climatisation. 

  5. Emissions issues de la biomasse (sols et forêts):

    Cela concerne les émissions provenant de la dégradation ou de la combustion de la biomasse.
    Exemple : émissions résultant de la combustion de bois dans une chaudière.

Pourquoi le Scope 1 est-il crucial pour les PME et TPE ?

Le Scope 1 est fondamental pour plusieurs raisons :

  1. Responsabilité environnementale

    Les émissions du Scope 1 sont directement liées aux activités de l’entreprise. En les maîtrisant, une entreprise démontre son engagement envers une démarche écoresponsable.

  2. Répercussions économiques

    La maîtrise des émissions directes peut entraîner des économies significatives, notamment en termes de coûts énergétiques. De plus, avec la montée des préoccupations environnementales, les entreprises peuvent être soumises à des réglementations plus strictes, entraînant des pénalités pour non-conformité.

  3. Avantage compétitif

    Dans un marché de plus en plus conscient des enjeux environnementaux, les entreprises qui adoptent des pratiques durables peuvent se démarquer de la concurrence et attirer une clientèle soucieuse de l’environnement.

Comment réduire les émissions du Scope 1 ?

  1. Sources fixes de combustion
  2. Optez pour des systèmes de chauffage plus économes en énergie, comme les chaudières à condensation ou les pompes à chaleur.
  3. Sources mobiles à moteur thermique
  4. Envisagez de remplacer votre flotte par des véhicules électriques ou hybrides. Si cela n’est pas possible, formez vos chauffeurs à une conduite éco-responsable pour réduire la consommation de carburant.
  5. Procédés hors énergie
  6. Recherchez des alternatives plus écologiques aux processus industriels traditionnels. Par exemple, optez pour des matériaux de construction écologiques ou des méthodes de production à faible émission.
  7. Emissions directes fugitives
  8. Assurez-vous que vos systèmes de climatisation et de réfrigération sont régulièrement entretenus pour éviter les fuites. Envisagez également de remplacer les gaz réfrigérants par des alternatives plus écologiques.
  9. Emissions issues de la biomasse
  10. Si vous utilisez de la biomasse comme source d’énergie, assurez-vous qu’elle provient de sources durables. De plus, optez pour des technologies de combustion plus propres pour réduire les émissions.

Questions fréquentes des chefs d'entreprise sur le Scope 1 ?

Sources fixes de combustion :

  • Quels sont les équipements de combustion fixes présents dans mon entreprise (chaudières, fours, etc.) ? Réponse : Les équipements de combustion fixes couramment utilisés dans les entreprises comprennent les chaudières, les fours, les générateurs de vapeur, et les chauffe-eau. Il est essentiel d’inventorier tous ces équipements pour avoir une vue d’ensemble de vos émissions.

  • Quelle quantité de combustibles ces équipements consomment-ils annuellement ?Réponse : Pour déterminer la quantité de combustibles consommée, il est recommandé de consulter les factures d’énergie, les rapports de maintenance ou les systèmes de gestion énergétique de l’entreprise.

  • Comment puis-je optimiser leur rendement pour réduire les émissions ? Réponse : Vous pouvez optimiser le rendement en assurant une maintenance régulière, en mettant à niveau les équipements obsolètes, et en formant le personnel à une utilisation efficace.

  • Existe-t-il des alternatives plus propres ou des technologies plus récentes que je devrais envisager ?Réponse : Oui, il existe des technologies plus récentes comme les chaudières à condensation, les pompes à chaleur ou les systèmes de cogénération qui sont plus efficaces et émettent moins de GES.

Sources mobiles à moteur thermique :


  • Quel est le nombre et le type de véhicules appartenant à mon entreprise ?
    Réponse : Pour déterminer cela, il est nécessaire de consulter le registre des véhicules de l’entreprise ou le service de gestion de flotte.
  • Quelle est leur consommation moyenne de carburant ?
    Réponse : La consommation moyenne de carburant peut être trouvée dans les spécifications du véhicule, les rapports de suivi de flotte ou en analysant les factures de carburant.
  • Comment puis-je renouveler ma flotte pour qu’elle soit plus économe en carburant ou envisager des véhicules électriques ?
    Réponse : Vous pouvez envisager de remplacer les véhicules les plus anciens par des modèles plus récents et économes en carburant, ou envisager d’introduire des véhicules électriques ou hybrides dans votre flotte.
  • Y a-t-il des formations éco-conduite pour les chauffeurs ?
    Réponse : Oui, de nombreuses organisations proposent des formations en éco-conduite qui enseignent aux chauffeurs comment conduire de manière plus économe en carburant, réduisant ainsi les émissions et les coûts.

Procédés hors énergie :

  • Quels sont les procédés industriels de mon entreprise qui émettent directement des GES sans combustion ?
    Réponse : Cela dépend de votre secteur d’activité. Dans l’industrie chimique, par exemple, cela pourrait être la production d’acide nitrique ou d’adipique. Il est essentiel de consulter les spécifications techniques ou les rapports environnementaux pour identifier ces procédés.
  • Comment puis-je modifier ces procédés pour réduire les émissions ?
    Réponse : Vous pouvez envisager d’adopter des technologies plus propres, d’améliorer l’efficacité des procédés ou de recycler et réutiliser les matières premières.
  • Existe-t-il des technologies ou des méthodes alternatives pour ces procédés ?
    Réponse : Oui, de nombreuses innovations technologiques peuvent aider à réduire les émissions, comme l’utilisation de catalyseurs pour réduire les émissions de N2O ou l’adoption de procédés de production plus économes en énergie.

Emissions directes fugitives :

  • D’où proviennent les émissions fugitives dans mon entreprise (climatisation, réfrigération, etc.) ?
    Réponse : Les émissions fugitives proviennent généralement de systèmes de climatisation et de réfrigération, de la production et de la distribution de gaz naturel, et de certains procédés industriels.
  • Comment puis-je détecter et réparer les fuites ?
    Réponse : L’utilisation de technologies de détection comme la thermographie infrarouge ou les détecteurs de gaz peut aider à localiser les fuites. Une fois détectées, il est crucial d’entreprendre des réparations immédiates pour minimiser les émissions.
  • Existe-t-il des alternatives aux gaz actuellement utilisés qui ont un potentiel de réchauffement global plus faible ?
    Réponse : Oui, il existe des alternatives comme les hydrofluorooléfines (HFO) qui ont un potentiel de réchauffement global beaucoup plus faible que les hydrofluorocarbures (HFC) couramment utilisés.
  • Comment puis-je former mon personnel pour gérer et minimiser les émissions fugitives ?
    Réponse : Des formations spécifiques sur la manipulation des gaz, la détection des fuites et les procédures d’urgence peuvent être mises en place. Assurez-vous que le personnel est régulièrement formé et mis à jour sur les meilleures pratiques.

Emissions issues de la biomasse (sols et forêts) :

  • Mon entreprise possède-t-elle des terres qui pourraient être sources d’émissions ou de séquestration de carbone ?
    Réponse : Si votre entreprise possède des terres agricoles, des forêts ou d’autres types de terrains, elles pourraient effectivement être sources d’émissions ou de séquestration de carbone. Il est essentiel d’évaluer ces terrains pour comprendre leur impact.
  • Comment puis-je gérer ces terres pour maximiser la séquestration du carbone ?
    Réponse : La reforestation, l’agroforesterie, la gestion durable des forêts et les pratiques agricoles régénératives peuvent aider à augmenter la séquestration du carbone.
  • Existe-t-il des programmes ou des subventions pour aider mon entreprise à gérer ces terres de manière durable ?
    Réponse : Oui, de nombreux programmes nationaux et régionaux encouragent la gestion durable des terres et offrent des subventions ou des incitations pour la reforestation, la conservation des sols et d’autres pratiques écologiques.
  • Comment puis-je mesurer et rapporter les émissions ou la séquestration de carbone de ces terres ?
    Réponse : Des outils et des méthodologies spécifiques, tels que ceux fournis par l’IPCC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), peuvent aider à mesurer et à rapporter ces émissions ou séquestrations.

Conclusion

Le Scope 1 est la première étape dans la démarche de réduction des émissions de GES pour les PME et TPE. En comprenant et en agissant sur ces émissions directes, les entreprises peuvent non seulement réduire leur impact environnemental, mais aussi réaliser des économies et renforcer leur image de marque. Restez à l’affût pour nos prochains articles sur les Scopes 2 et 3 !

Share the Post:

Nos autres articles

Comprendre le Scope 1 du Bilan GES

Découvrez le Scope 1 du Bilan GES, essentiel pour les PME et TPE. Apprenez ce qu’il englobe, son importance, et comment réduire efficacement ces émissions directes avec des illustrations pratiques.

Read More

Optimiser les critères ESG pour les PME

“Explorez l’importance des critères ESG pour les PME et TPE dans notre ère de responsabilité environnementale. Découvrez comment le calcul de votre empreinte carbone et la compréhension des scopes 1, 2 et 3 peuvent aider votre entreprise à réduire son impact sur le climat, à améliorer son image de marque et à se préparer pour un avenir durable. Cet article vous guide à travers les étapes essentielles pour intégrer les critères ESG dans votre stratégie d’entreprise.

Read More
la pollution carbone liée à la visio conférence

L’impact carbone des leaders de la visioconférence

Le travail à distance est devenu la norme avec la pandémie de COVID-19, nécessitant l’utilisation massive d’outils de visioconférence. Cependant, il est essentiel de prendre en compte l’impact environnemental de ces solutions. Selon une étude menée par GreenFlex, les leaders du marché tels que Zoom, Teams, Webex et Jitsi Meet génèrent d’importantes émissions de CO2 lors des visioconférences.

Read More

Optimiser les critères ESG pour les PME

Optimisation des critères ESG pour PME et TPE : Guide complet

Dans un monde économique en constante évolution, les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) s’imposent comme un enjeu majeur pour les entreprises de toutes tailles, y compris les PME et TPE. Loin d’être une simple tendance, l’intégration des critères ESG dans la stratégie d’entreprise est devenue un véritable levier de performance et de durabilité. Pour les dirigeants de petites et moyennes structures, comprendre et optimiser ces critères représente à la fois un défi et une opportunité unique de se démarquer sur le marché. Selon une étude récente de BPI France, 70% des PME ayant intégré les critères ESG dans leur stratégie constatent une amélioration significative de leur performance globale. Ce chiffre souligne l’importance cruciale de cette démarche, non seulement pour l’environnement et la société, mais aussi pour la santé économique et la pérennité des entreprises. Dans cet article, nous explorerons en détail ce que sont les critères ESG, pourquoi ils sont importants pour les PME et TPE, et comment les optimiser efficacement.

1. Comprendre les critères ESG : définition et enjeux pour les PME/TPE

Les critères ESG constituent un ensemble de normes utilisées pour évaluer la performance extra-financière des entreprises. Ils offrent une vision globale de l’impact d’une entreprise sur son environnement au sens large, allant bien au-delà des simples indicateurs financiers traditionnels.

1.1 Définition des critères ESG

Les critères ESG se décomposent en trois piliers essentiels :
  • Environnement (E) : Ce critère évalue l’impact de l’entreprise sur l’environnement. Il inclut des aspects tels que les émissions de CO2, la consommation d’énergie, la gestion des déchets, et la préservation de la biodiversité. Pour une PME, cela peut se traduire par des actions concrètes comme la réduction de sa consommation énergétique, l’optimisation de sa chaîne d’approvisionnement, ou encore la mise en place d’une politique de recyclage.
  • Social (S) : Ce volet concerne les relations de l’entreprise avec ses employés, ses clients, ses fournisseurs et la communauté dans laquelle elle opère. Il englobe des aspects tels que les conditions de travail, la diversité et l’inclusion, la formation des employés, et l’engagement communautaire. Pour une TPE, cela peut impliquer la mise en place de politiques de bien-être au travail, de programmes de formation continue, ou encore des initiatives de soutien à des causes locales.
  • Gouvernance (G) : Ce critère évalue la manière dont l’entreprise est dirigée et contrôlée. Il inclut des aspects comme l’éthique des affaires, la transparence, la composition du conseil d’administration, et les politiques de rémunération. Même pour une petite structure, une gouvernance responsable peut se traduire par la mise en place de processus décisionnels transparents, une communication claire avec les parties prenantes, et des pratiques éthiques dans la conduite des affaires.
L’intégration de ces critères dans la stratégie d’une PME ou TPE permet non seulement d’améliorer son impact global, mais aussi de renforcer sa résilience et son attractivité sur le marché.

1.2 Pourquoi les critères ESG sont-ils importants pour les PME et TPE ?

L’importance des critères ESG pour les petites et moyennes entreprises ne cesse de croître, et ce pour plusieurs raisons :
  1. Avantage concurrentiel : Dans un marché de plus en plus sensible aux enjeux de durabilité, une bonne performance ESG peut devenir un facteur de différenciation clé. Selon une étude de McKinsey, 70% des consommateurs sont prêts à payer plus cher pour des produits provenant d’entreprises socialement responsables.
  2. Accès au financement : Les institutions financières intègrent de plus en plus les critères ESG dans leurs décisions d’investissement. Une PME avec une bonne performance ESG peut bénéficier d’un accès facilité au crédit et à des conditions plus avantageuses.
  3. Attraction et rétention des talents : Les jeunes générations sont particulièrement sensibles aux valeurs portées par leur employeur. Une étude de Deloitte montre que 77% des millennials considèrent l’engagement ESG d’une entreprise comme un critère important dans leur choix de carrière.
  4. Gestion des risques : Une approche proactive des enjeux ESG permet de mieux anticiper et gérer les risques réglementaires, réputationnels et opérationnels.
  5. Performance à long terme : De nombreuses études, dont celle de MSCI, démontrent une corrélation positive entre la performance ESG et la performance financière à long terme des entreprises.
“Les critères ESG ne sont plus une option pour les PME et TPE, mais une nécessité stratégique pour assurer leur pérennité et leur croissance dans un monde en mutation rapide.”

2. Mise en œuvre des critères ESG dans les PME et TPE

L’intégration des critères ESG dans une petite ou moyenne entreprise peut sembler complexe, mais avec une approche structurée, elle devient non seulement réalisable mais aussi bénéfique à de nombreux égards.

2.1 Évaluation initiale et définition des objectifs

La première étape consiste à réaliser un diagnostic de la situation actuelle de l’entreprise en matière d’ESG. Cette évaluation permet d’identifier les forces et les faiblesses, et de définir des objectifs d’amélioration réalistes et pertinents. Voici un exemple de tableau d’évaluation simplifié que peut utiliser une PME :
Critère ESG Situation actuelle Objectif à court terme Objectif à long terme
Environnement Consommation énergétique élevée Réduction de 10% en 1 an Neutralité carbone d’ici 5 ans
Social Faible diversité dans l’équipe 30% de diversité dans les recrutements Parité hommes-femmes à tous les niveaux
Gouvernance Absence de code éthique Rédaction et adoption d’un code éthique Certification B Corp
Cette évaluation initiale permet de fixer des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporellement définis) et de prioriser les actions à mettre en place.

2.2 Stratégies d’optimisation des critères ESG

Une fois les objectifs définis, il est crucial de mettre en place des stratégies concrètes pour les atteindre. Voici quelques exemples d’actions que peuvent entreprendre les PME et TPE pour chaque pilier ESG :

Environnement :

  • Réaliser un bilan carbone pour identifier les principaux postes d’émissions
  • Mettre en place un plan d’efficacité énergétique (isolation des bâtiments, équipements basse consommation)
  • Optimiser la gestion des déchets et favoriser le recyclage
  • Privilégier les fournisseurs locaux et éco-responsables

Social :

  • Instaurer une politique de diversité et d’inclusion dans les recrutements
  • Mettre en place des programmes de formation et de développement des compétences
  • Améliorer l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle (télétravail, horaires flexibles)
  • S’engager dans des initiatives locales et soutenir des causes sociales

Gouvernance :

  • Élaborer un code éthique et le communiquer à toutes les parties prenantes
  • Mettre en place des processus de prise de décision transparents
  • Assurer une communication régulière et transparente sur les performances ESG
  • Former les dirigeants et les employés aux enjeux ESG
La mise en œuvre de ces stratégies nécessite un engagement fort de la direction et une implication de l’ensemble des collaborateurs. Il est important de communiquer régulièrement sur les progrès réalisés et de célébrer les succès pour maintenir la motivation de tous.

3. La compensation carbone : un levier complémentaire pour les PME et TPE

La compensation carbone est un outil qui permet aux entreprises de contrebalancer leurs émissions de gaz à effet de serre en investissant dans des projets qui réduisent ou séquestrent le carbone ailleurs. Bien qu’elle ne doive pas se substituer aux efforts de réduction des émissions, la compensation carbone peut être un complément intéressant dans une stratégie ESG globale.

3.1 Principes de la compensation carbone

La compensation carbone fonctionne selon le principe suivant : pour chaque tonne de CO2 émise par l’entreprise, un investissement est réalisé dans un projet qui permet d’éviter ou de séquestrer une quantité équivalente de CO2. Ces projets peuvent être de nature diverse : reforestation, énergies renouvelables, efficacité énergétique, etc. Pour les PME et TPE, la compensation carbone présente plusieurs avantages :
  • Elle permet d’atteindre rapidement la neutralité carbone, un argument marketing de plus en plus valorisé
  • Elle offre une flexibilité dans la gestion de l’empreinte carbone
  • Elle peut s’intégrer progressivement dans la stratégie de l’entreprise

3.2 Mise en œuvre de la compensation carbone

Pour mettre en place une stratégie de compensation carbone efficace, les PME et TPE peuvent suivre ces étapes :
  1. Mesurer son empreinte carbone : C’est la première étape indispensable. BCGES propose un service de bilan carbone simplifié spécialement adapté aux PME et TPE, permettant d’obtenir une vision claire des émissions de l’entreprise.
  2. Définir des objectifs de réduction : La compensation ne doit pas se substituer aux efforts de réduction. Il est important de fixer des objectifs ambitieux mais réalistes de réduction des émissions.
  3. Choisir des projets de compensation : Sélectionner des projets certifiés et alignés avec les valeurs de l’entreprise. Il peut être intéressant de privilégier des projets locaux ou ayant un impact social positif.
  4. Communiquer de manière transparente : Informer les parties prenantes sur la démarche de compensation, les projets soutenus et les résultats obtenus.
“La compensation carbone, lorsqu’elle est intégrée dans une stratégie globale de réduction des émissions, peut être un outil puissant pour les PME et TPE souhaitant améliorer leur performance environnementale.”

Conclusion

L’optimisation des critères ESG représente un défi mais aussi une opportunité considérable pour les PME et TPE. En intégrant ces critères dans leur stratégie, ces entreprises peuvent non seulement réduire leur impact environnemental et améliorer leur responsabilité sociale, mais aussi renforcer leur compétitivité et leur résilience sur le long terme. Les avantages d’une démarche ESG bien menée sont nombreux :
  • Amélioration de l’image de marque et de la réputation
  • Attraction et rétention des talents
  • Accès facilité aux financements
  • Réduction des coûts opérationnels
  • Meilleure gestion des risques
Il est important de rappeler que l’optimisation des critères ESG est un processus continu qui nécessite un engagement sur le long terme. Chaque petite action compte et contribue à construire une entreprise plus durable et responsable. Pour les PME et TPE qui souhaitent s’engager dans cette voie, BCGES propose un accompagnement personnalisé, adapté aux spécificités et aux contraintes des petites structures. Notre service de bilan carbone simplifié constitue une excellente première étape pour évaluer votre impact environnemental et définir une stratégie d’amélioration. N’attendez plus pour agir ! Contactez BCGES dès aujourd’hui pour commencer votre parcours vers une performance ESG optimale et une croissance durable.

Ressources complémentaires


Share the Post:

Nos autres articles

Comprendre le Scope 1 du Bilan GES

Découvrez le Scope 1 du Bilan GES, essentiel pour les PME et TPE. Apprenez ce qu’il englobe, son importance, et comment réduire efficacement ces émissions directes avec des illustrations pratiques.

Read More

Optimiser les critères ESG pour les PME

“Explorez l’importance des critères ESG pour les PME et TPE dans notre ère de responsabilité environnementale. Découvrez comment le calcul de votre empreinte carbone et la compréhension des scopes 1, 2 et 3 peuvent aider votre entreprise à réduire son impact sur le climat, à améliorer son image de marque et à se préparer pour un avenir durable. Cet article vous guide à travers les étapes essentielles pour intégrer les critères ESG dans votre stratégie d’entreprise.

Read More
la pollution carbone liée à la visio conférence

L’impact carbone des leaders de la visioconférence

Le travail à distance est devenu la norme avec la pandémie de COVID-19, nécessitant l’utilisation massive d’outils de visioconférence. Cependant, il est essentiel de prendre en compte l’impact environnemental de ces solutions. Selon une étude menée par GreenFlex, les leaders du marché tels que Zoom, Teams, Webex et Jitsi Meet génèrent d’importantes émissions de CO2 lors des visioconférences.

Read More

L’impact carbone des leaders de la visioconférence

la pollution carbone liée à la visio conférence

Empreinte carbone des visioconférences : Comparaison et alternatives écologiques

L’essor du télétravail et des réunions à distance a propulsé les visioconférences au cœur de nos pratiques professionnelles. Cependant, cette évolution soulève des questions cruciales sur l’empreinte carbone de ces outils numériques. Une étude récente menée par GreenFlex révèle que les leaders du marché tels que Zoom, Teams, Webex et Jitsi Meet génèrent d’importantes émissions de CO2 lors des visioconférences. Cette prise de conscience pousse les entreprises à repenser leurs pratiques et à rechercher des alternatives plus écologiques. Dans cet article, nous examinerons en détail l’impact environnemental des visioconférences, comparerons les différentes plateformes en termes d’émissions de CO2, et explorerons des solutions innovantes comme Crewdle pour réduire significativement l’empreinte carbone de vos réunions virtuelles. Notre objectif est de vous fournir des informations concrètes et des recommandations pratiques pour optimiser vos communications à distance tout en minimisant votre impact sur l’environnement.

1. L’impact environnemental des visioconférences : un enjeu sous-estimé

Les visioconférences sont souvent perçues comme une alternative écologique aux déplacements professionnels. Cependant, leur impact sur l’environnement est loin d’être négligeable. Comprendre les sources d’émissions de CO2 liées à ces outils est essentiel pour adopter des pratiques plus durables.

1.1 Les sources d’émissions de CO2 dans les visioconférences

L’empreinte carbone d’une visioconférence provient de plusieurs sources :
  • La consommation énergétique des appareils utilisés (ordinateurs, smartphones, tablettes)
  • La transmission des données via Internet
  • Le stockage des données dans les data centers
  • La fabrication et le recyclage des équipements
Selon l’étude de l’Université de Purdue, une heure de visioconférence peut émettre entre 150 et 1000 grammes de CO2, en fonction de la qualité de la vidéo et du nombre de participants. Ces chiffres peuvent sembler modestes, mais à l’échelle d’une entreprise et sur une année, l’impact devient significatif.

1.2 Comparaison avec les réunions en présentiel

Il est important de mettre en perspective l’empreinte carbone des visioconférences avec celle des réunions en présentiel. Bien que les visioconférences génèrent des émissions, elles restent généralement moins polluantes que les déplacements, surtout pour les longues distances. Par exemple, un trajet Paris-New York en avion émet environ 1 tonne de CO2 par passager. En comparaison, il faudrait plus de 1000 heures de visioconférence pour atteindre le même niveau d’émissions. Cependant, pour des réunions locales, l’écart se réduit considérablement, surtout si les participants utilisent des modes de transport doux.
“Les visioconférences ne sont pas une solution miracle pour réduire notre empreinte carbone. Leur impact dépend fortement de la manière dont elles sont utilisées et des alternatives disponibles.”

2. Comparaison des plateformes de visioconférence : qui est le plus écologique ?

Face à la prise de conscience de l’impact environnemental des visioconférences, il est crucial de comparer les différentes plateformes disponibles sur le marché. Cette analyse permet aux entreprises de faire des choix éclairés en fonction de leurs besoins et de leur engagement écologique.

2.1 Analyse comparative des émissions de CO2

L’étude menée par GreenFlex a comparé les émissions de CO2 des principales plateformes de visioconférence. Voici un aperçu des résultats :
Plateforme Émissions moyennes (g CO2e/heure/participant)
Zoom 157
Microsoft Teams 149
Cisco Webex 141
Jitsi Meet 135
Crewdle 8
Ces chiffres montrent des différences significatives entre les plateformes. Crewdle se démarque nettement avec des émissions beaucoup plus faibles, grâce à sa technologie peer-to-peer qui élimine le besoin de serveurs centraux.

2.2 Facteurs influençant l’empreinte carbone des plateformes

Plusieurs facteurs expliquent ces différences d’empreinte carbone :
  • L’architecture technique (centralisée vs décentralisée)
  • L’efficacité des algorithmes de compression vidéo
  • La localisation et l’efficacité énergétique des data centers
  • Les options de paramétrage proposées aux utilisateurs (qualité vidéo, arrière-plan virtuel, etc.)
Par exemple, Crewdle utilise une technologie peer-to-peer qui réduit considérablement le besoin en infrastructure serveur, diminuant ainsi drastiquement son empreinte carbone. D’autres plateformes, comme Jitsi Meet, misent sur l’open source et l’optimisation continue de leurs algorithmes pour réduire leur impact.
“Le choix d’une plateforme de visioconférence ne devrait pas se limiter à ses fonctionnalités. Son impact environnemental devrait être un critère de sélection majeur pour les entreprises soucieuses de leur responsabilité écologique.”

Conclusion

L’empreinte carbone des visioconférences est un enjeu crucial pour les entreprises soucieuses de leur impact environnemental. Bien que ces outils offrent une alternative intéressante aux déplacements, leur utilisation massive génère des émissions de CO2 non négligeables. Cependant, grâce à une approche réfléchie et à l’adoption de bonnes pratiques, il est possible de réduire significativement cet impact. Le choix de plateformes éco-conçues comme Crewdle, l’optimisation des pratiques utilisateurs, et la mise en place de politiques d’entreprise responsables sont autant de leviers pour minimiser l’empreinte carbone de vos communications virtuelles. Ces efforts s’inscrivent dans une démarche plus large de responsabilité environnementale et peuvent contribuer de manière significative à la réduction du bilan carbone global de votre entreprise. En tant que dirigeant ou responsable d’entreprise, vous avez le pouvoir d’impulser ce changement. Chaque décision, du choix de la plateforme à la formation des employés, peut faire une différence. N’oubliez pas que la technologie évolue rapidement, et de nouvelles solutions encore plus écologiques pourraient émerger dans un futur proche. Restez informé et prêt à adapter vos pratiques pour rester à la pointe de la communication durable.

Ressources complémentaires

Liens internes


Liens externes


Share the Post:

Nos autres articles

Comprendre le Scope 1 du Bilan GES

Découvrez le Scope 1 du Bilan GES, essentiel pour les PME et TPE. Apprenez ce qu’il englobe, son importance, et comment réduire efficacement ces émissions directes avec des illustrations pratiques.

Read More

Optimiser les critères ESG pour les PME

“Explorez l’importance des critères ESG pour les PME et TPE dans notre ère de responsabilité environnementale. Découvrez comment le calcul de votre empreinte carbone et la compréhension des scopes 1, 2 et 3 peuvent aider votre entreprise à réduire son impact sur le climat, à améliorer son image de marque et à se préparer pour un avenir durable. Cet article vous guide à travers les étapes essentielles pour intégrer les critères ESG dans votre stratégie d’entreprise.

Read More
la pollution carbone liée à la visio conférence

L’impact carbone des leaders de la visioconférence

Le travail à distance est devenu la norme avec la pandémie de COVID-19, nécessitant l’utilisation massive d’outils de visioconférence. Cependant, il est essentiel de prendre en compte l’impact environnemental de ces solutions. Selon une étude menée par GreenFlex, les leaders du marché tels que Zoom, Teams, Webex et Jitsi Meet génèrent d’importantes émissions de CO2 lors des visioconférences.

Read More

Qu’est-ce que la certification LEED ?

Qu'est-ce que la certification LEED ?

La certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) est un système de certification reconnu à l’échelle internationale pour les bâtiments durables. Il a été développé par le U.S. Green Building Council (USGBC) et vise à promouvoir la construction et l’exploitation de bâtiments respectueux de l’environnement.

Les différents niveaux de certification LEED

La certification LEED propose différents niveaux de certification en fonction de la performance environnementale du bâtiment. Les niveaux de certification comprennent : Certifié, Argent, Or et Platine. Chaque niveau est attribué en fonction de l’atteinte de critères spécifiques liés à l’efficacité énergétique, à l’utilisation de matériaux durables, à la qualité de l’air intérieur, à la gestion de l’eau, à l’innovation et au design régional.

Certification Leed

 

Les avantages de la certification LEED

La certification LEED présente de nombreux avantages pour les bâtiments et les entreprises qui les possèdent. Ces avantages comprennent :

Réduction de l’empreinte environnementale

La certification LEED encourage l’utilisation de pratiques de construction et d’exploitation respectueuses de l’environnement. Cela permet de réduire l’empreinte environnementale du bâtiment en minimisant la consommation d’énergie, la consommation d’eau, les émissions de gaz à effet de serre, ainsi que la production de déchets.

Amélioration de la santé et du bien-être des occupants

Les bâtiments certifiés LEED sont conçus pour offrir un environnement intérieur sain et de haute qualité. Cela inclut des critères stricts concernant la qualité de l’air intérieur, l’utilisation de matériaux non toxiques et la présence de lumière naturelle. Ainsi, la certification LEED contribue à améliorer la santé et le bien-être des occupants du bâtiment.

Économies financières

La certification LEED favorise l’efficacité énergétique et la gestion des ressources, ce qui se traduit souvent par des économies financières pour les entreprises. Par exemple, l’utilisation de technologies écoénergétiques peut réduire les coûts de consommation d’énergie, et l’optimisation de la gestion de l’eau peut entraîner des économies sur les factures d’eau.

La certification LEED et le bilan GES des entreprises

La certification LEED et le bilan GES (Gaz à Effet de Serre) des entreprises sont étroitement liés. Le bilan GES est un outil de mesure qui évalue les émissions de gaz à effet de serre d’une entreprise, notamment liées à ses activités, à ses installations et à ses produits. Il s’agit d’une démarche volontaire permettant aux entreprises de prendre conscience de leur impact sur le changement climatique et de mettre en place des actions pour réduire leurs émissions.


La certification LEED favorise la réduction des émissions de gaz à effet de serre en promouvant l’efficacité énergétique et l’utilisation de sources d’énergie renouvelables dans les bâtiments. Les bâtiments certifiés LEED sont conçus pour minimiser leur empreinte carbone en utilisant des matériaux durables et en optimisant leur consommation d’énergie. Ainsi, la certification LEED peut contribuer à améliorer le bilan GES des entreprises en réduisant leur empreinte carbone.


En adoptant la certification LEED, les entreprises peuvent non seulement obtenir une reconnaissance pour leurs efforts en faveur du développement durable, mais aussi contribuer à la lutte contre le changement climatique en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre.

Guide de l’éclairage en entreprise : Optimisation et économies d’énergie​

Guide de l'éclairage en entreprise : Optimisation et économies d'énergie

Dans le monde des affaires d’aujourd’hui, l’efficacité énergétique est plus qu’un simple mot à la mode. C’est une nécessité pour les entreprises qui cherchent à réduire leurs coûts opérationnels, à améliorer leur image de marque et à contribuer à la lutte contre le changement climatique. L’éclairage, en particulier, représente une part significative de la consommation d’énergie dans la plupart des entreprises. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), l’éclairage peut représenter jusqu’à 50% de la consommation d’électricité d’un bâtiment tertiaire.

C’est pourquoi il est essentiel de choisir les bons luminaires et technologies d’éclairage pour votre entreprise. Ce guide a pour but de vous aider à comprendre les différents types de luminaires disponibles, à choisir le bon éclairage en fonction de vos besoins spécifiques, et à calculer les économies d’énergie potentielles que vous pourriez réaliser. Nous vous fournirons également des informations sur les aides et subventions disponibles pour vous aider à faire la transition vers un éclairage plus efficace.

1. Comprendre les différents types de luminaires

Dans le monde de l’éclairage, il existe plusieurs types de luminaires, chacun ayant ses propres avantages et inconvénients en termes d’efficacité énergétique, de coût et de qualité de la lumière. Voici un aperçu des principaux types de luminaires que vous pouvez trouver dans une entreprise :

 

Les lampes à incandescence : 

Ce sont les ampoules traditionnelles que nous connaissons tous. Elles produisent une lumière chaude et agréable, mais sont les moins efficaces en termes d’énergie. Une ampoule de 60 watts consomme environ 65,7 kWh par an, basé sur une utilisation de 3 heures par jour.

 

Les lampes halogènes : 

Ces ampoules sont une version améliorée des lampes à incandescence. Elles sont légèrement plus efficaces et produisent une lumière de meilleure qualité, mais consomment encore beaucoup d’énergie. Une ampoule de 43 watts (équivalente à une ampoule à incandescence de 60 watts) consomme environ 47 kWh par an.

 

Les lampes fluorescentes compactes (CFL) : 

Les CFL sont beaucoup plus efficaces que les lampes à incandescence ou halogènes. Elles consomment moins d’énergie et durent plus longtemps, mais leur qualité de lumière peut ne pas être aussi bonne. Une ampoule de 15 watts (équivalente à une ampoule à incandescence de 60 watts) consomme environ 16,4 kWh par an.

 

Les lampes à décharge à haute intensité (HID) :

 Les HID sont généralement utilisées pour l’éclairage de grands espaces, comme les entrepôts ou les stades. Elles sont très efficaces en termes de lumens par watt, mais consomment beaucoup d’énergie. Une ampoule de 400 watts consomme environ 438 kWh par an.

 

Les lampes à LED : 

Les LED sont actuellement les plus efficaces en termes d’énergie. Elles consomment très peu d’énergie, durent très longtemps et produisent une excellente qualité de lumière. Une ampoule de 10 watts (équivalente à une ampoule à incandescence de 60 watts) consomme environ 10,95 kWh par an.

 

En comprenant les différentes options disponibles, vous pouvez faire un choix éclairé sur le type de luminaire le plus approprié pour votre entreprise. Dans la plupart des cas, les LED seront le choix le plus efficace en termes d’énergie, bien que les autres types de luminaires puissent être plus appropriés dans certaines situations.

2. Éclairage adapté pour chaque espace de travail

L’éclairage de votre entreprise doit être adapté à chaque espace de travail spécifique pour garantir un environnement de travail agréable et productif pour vos employés, tout en optimisant l’efficacité énergétique. Voici des recommandations pour différents espaces de travail :


  1. Accueil : L’accueil est le premier point de contact pour les visiteurs et donne la première impression de votre entreprise. Il est donc essentiel d’avoir un éclairage qui soit à la fois accueillant et professionnel. Les lampes à LED sont une excellente option pour l’éclairage général de l’accueil en raison de leur qualité de lumière et de leur efficacité énergétique. Pour mettre en valeur certains éléments, comme le logo de l’entreprise ou une œuvre d’art, un éclairage d’accentuation peut être utilisé. Les lampes à LED sont également recommandées pour ce type d’éclairage en raison de leur excellente restitution des couleurs et de leur faible consommation d’énergie.

  1. Bureaux : Dans les bureaux, un éclairage global est nécessaire pour assurer un niveau de lumière suffisant pour les tâches générales. Les lampes à LED sont recommandées pour cet éclairage général en raison de leur efficacité énergétique et de leur qualité de lumière. Pour les tâches spécifiques qui nécessitent un éclairage plus intense, comme la lecture ou l’écriture, un éclairage de tâche peut être utilisé. Les lampes à LED sont également recommandées pour cet éclairage de tâche en raison de leur excellente restitution des couleurs et de leur faible consommation d’énergie.

  1. Salles de réunion : Dans les salles de réunion, un éclairage général est nécessaire pour assurer un niveau de lumière suffisant pour les réunions et les présentations. Les lampes à LED sont recommandées pour cet éclairage général en raison de leur efficacité énergétique et de leur qualité de lumière. Pour les présentations, un éclairage d’accentuation peut être utilisé pour mettre en valeur l’écran de présentation. Les lampes à LED sont également recommandées pour cet éclairage d’accentuation en raison de leur excellente restitution des couleurs et de leur faible consommation d’énergie.

  1. Cantines et salles de café : Dans les cantines et les salles de café, un éclairage chaleureux et accueillant est nécessaire pour créer un environnement relaxant pour les pauses. Les lampes à LED sont recommandées pour cet éclairage en raison de leur efficacité énergétique et de leur qualité de lumière. Pour créer une ambiance plus intime, un éclairage d’accentuation peut être utilisé pour mettre en valeur certaines zones, comme les tables ou les comptoirs de café. Les lampes à LED sont également recommandées pour cet éclairage d’accentuation en raison de leur excellente restitution des couleurs et de leur faible consommation d’énergie.

  1. Jardins et espaces extérieurs : Pour l’éclairage des jardins et des espaces extérieurs, l’efficacité énergétique et la durabilité sont des facteurs clés à prendre en compte. Les lampes à LED sont une excellente option pour l’éclairage extérieur en raison de leur résistance aux intempéries et de leur longue durée de vie. Elles peuvent être utilisées pour l’éclairage des sentiers, des zones de repos et des caractéristiques paysagères. Pour les zones qui nécessitent un éclairage seulement à certaines heures, l’utilisation de détecteurs de mouvement peut aider à économiser de l’énergie.

  1. Sanitaires : Dans les sanitaires, un éclairage clair et net est nécessaire pour les tâches comme le lavage des mains. Les lampes à LED sont une excellente option pour l’éclairage des sanitaires en raison de leur qualité de lumière et de leur efficacité énergétique. Pour les miroirs, un éclairage d’accentuation peut être utilisé pour éviter les ombres et fournir un éclairage uniforme.

  1. Zones de stockage et entrepôts : Dans les zones de stockage et les entrepôts, un éclairage adéquat est essentiel pour la sécurité et l’efficacité. Les lampes à LED sont une excellente option pour ces zones en raison de leur qualité de lumière, de leur efficacité énergétique et de leur longue durée de vie. Pour les zones qui ne sont pas constamment utilisées, l’éclairage peut être contrôlé par des détecteurs de mouvement pour économiser de l’énergie.

  1. Parkings : Pour les parkings, un éclairage adéquat est essentiel pour la sécurité des employés et des visiteurs. Les lampes à LED sont une excellente option pour l’éclairage des parkings en raison de leur qualité de lumière, de leur efficacité énergétique et de leur longue durée de vie. De plus, l’éclairage peut être contrôlé par des détecteurs de mouvement ou des capteurs de lumière du jour pour économiser de l’énergie.

En résumé, l’éclairage de votre entreprise doit être adapté à chaque espace de travail spécifique pour garantir un environnement de travail agréable et productif pour vos employés, tout en optimisant l’efficacité énergétique. Les lampes à LED sont une excellente option pour la plupart des espaces de travail en raison de leur qualité de lumière, de leur efficacité énergétique et de leur longue durée de vie.

3. Conseils pour l'optimisation de l'éclairage

Maintenant que nous avons exploré les différents types de luminaires et les besoins spécifiques de chaque espace dans une entreprise, il est temps de partager quelques conseils généraux pour optimiser votre éclairage. Ces conseils vous aideront à maximiser l’efficacité énergétique de votre éclairage tout en assurant un environnement de travail confortable et productif.


Appliquez les principes d’utilisation éclairée : 

L’utilisation éclairée implique l’adaptation de votre éclairage aux tâches spécifiques effectuées dans chaque espace de votre entreprise. Cela peut impliquer l’utilisation d’un éclairage de tâche plus concentré pour les tâches de lecture et d’écriture, ou l’utilisation d’un éclairage plus doux pour les espaces de détente.


Passez aux ampoules LED : 

Les LED consomment moins d’énergie et durent plus longtemps que les ampoules traditionnelles, ce qui peut entraîner des économies significatives sur les coûts énergétiques à long terme.


Optez pour un éclairage à plusieurs niveaux : 

L’éclairage à plusieurs niveaux, qui utilise une combinaison d’éclairage général, de tâche et d’accent, peut aider à réduire la consommation d’énergie tout en fournissant l’éclairage nécessaire pour diverses tâches.


Planifiez votre éclairage en fonction des tâches : 

Différentes tâches nécessitent différents niveaux d’éclairage. Par exemple, les tâches de lecture et d’écriture nécessitent un éclairage plus fort que les tâches informatiques. Planifiez votre éclairage en conséquence pour éviter un éclairage excessif ou insuffisant.


Choisissez les bonnes températures de couleur : 

La température de couleur de l’éclairage peut avoir un impact significatif sur l’ambiance et la productivité. Un éclairage plus chaud, par exemple, peut créer une atmosphère relaxante, idéale pour les espaces de repos ou les salles de réunion.


Utilisez des détecteurs de mouvement : 

Les détecteurs de mouvement peuvent aider à économiser de l’énergie en éteignant automatiquement les lumières lorsque personne n’est dans la pièce. Ils sont particulièrement utiles dans les zones peu fréquentées comme les sanitaires ou les salles de stockage.

 

Maintenez vos luminaires propres : 

La poussière et la saleté peuvent réduire l’efficacité de vos luminaires. Un entretien régulier peut aider à garantir qu’ils fonctionnent à leur meilleur niveau.


Utilisez des minuteries ou des systèmes de gestion de l’éclairage : 

Ces systèmes peuvent aider à contrôler l’éclairage en fonction de l’heure de la journée ou de l’utilisation de la pièce, contribuant ainsi à réduire la consommation d’énergie.


Installez des variateurs de lumière : 

Les variateurs de lumière permettent de régler l’intensité lumineuse en fonction des besoins, ce qui peut aider à économiser de l’énergie lorsqu’un éclairage complet n’est pas nécessaire.


Profitez de la lumière naturelle : 

Lorsque cela est possible, utilisez la lumière naturelle à votre avantage. Non seulement cela peut aider à réduire la consommation d’énergie, mais la lumière naturelle a également été associée à une meilleure productivité et à un meilleur bien-être des employés.


Optimisez l’éclairage extérieur : 

Pour l’éclairage extérieur, utilisez des lumières à détection de mouvement ou des lumières qui sont programmées pour s’allumer et s’éteindre à des moments spécifiques. Cela peut aider à éviter un gaspillage d’énergie inutile.


Optez pour des luminaires à réflecteur : 

Les luminaires à réflecteur peuvent aider à maximiser l’efficacité de votre éclairage en dirigeant la lumière là où elle est nécessaire, réduisant ainsi le besoin d’éclairage supplémentaire.


Utilisez des stores réglables : 

Les stores réglables peuvent aider à contrôler la quantité de lumière naturelle qui entre dans une pièce, ce qui peut aider à réduire la dépendance à l’éclairage artificiel.


Stratégies globales de l’entreprise: 


Mettez en place une politique d’éclairage : 

Établissez des directives claires pour l’utilisation de l’éclairage dans l’entreprise. Cela pourrait inclure des règles sur l’éteinte des lumières à la fin de la journée ou l’utilisation de l’éclairage naturel lorsque cela est possible.


Faites un audit énergétique : 

Un audit énergétique peut vous aider à comprendre où et comment l’énergie est utilisée dans votre entreprise, et à identifier les opportunités d’amélioration de l’efficacité énergétique.


Faites appel à un consultant en énergie : 

Un consultant en énergie peut vous aider à évaluer votre utilisation actuelle de l’énergie et à identifier les opportunités d’amélioration de l’efficacité énergétique.


Formez vos employés : 

Assurez-vous que vos employés sont conscients de l’importance de l’économie d’énergie et formez-les aux bonnes pratiques.


Côté architecture: 


Optez pour des murs clairs :

 Les murs de couleur claire réfléchissent mieux la lumière, ce qui peut aider à maximiser l’éclairage naturel et à réduire la nécessité d’éclairage artificiel.


Installez des panneaux solaires : 

Si cela est possible, l’installation de panneaux solaires peut aider à fournir de l’électricité pour l’éclairage, réduisant ainsi la dépendance à l’énergie du réseau.

En intégrant ces conseils à votre stratégie d’éclairage, vous pouvez non seulement réduire votre consommation d’énergie, mais aussi améliorer le confort et la productivité de vos employés.

4. Calcul des économies d'énergie

L’optimisation de l’éclairage en entreprise peut entraîner une réduction significative de la consommation d’énergie, se traduisant par des économies financières. Mais comment quantifier ces économies ? Voici une méthode simple pour estimer le potentiel d’économies d’énergie.

La consommation d’énergie, exprimée en kilowattheures (kWh), est déterminée par la puissance de l’appareil (en watts) et la durée d’utilisation. La formule est la suivante :

Consommation (en kWh) = Puissance (en kW) x Durée d’utilisation (en heures)

Prenons un exemple concret. Supposons que vous ayez une ampoule LED de 10 watts que vous utilisez pendant 5 heures par jour. La consommation d’énergie serait de :

Consommation = (10 watts / 1000) kW x 5 heures = 0.05 kWh par jour

Sur une année, cela représenterait environ 18.25 kWh.

Maintenant, comparons cela à une ampoule traditionnelle de 60 watts utilisée pendant la même durée :

Consommation de l’ampoule traditionnelle = (60 watts / 1000) kW x 5 heures = 0.3 kWh par jour, soit environ 109.5 kWh par an.

La différence entre les deux est donc de 91.25 kWh par an. Si vous payez en moyenne 0.1472€ par kWh (tarif moyen en France), cela représenterait une économie d’environ 13.43€ par an pour une seule ampoule.

En extrapolant ces calculs à l’ensemble de votre éclairage, vous pouvez estimer les économies potentielles en passant à un éclairage plus efficace.

Cependant, ces chiffres sont des estimations et la consommation réelle peut varier en fonction de nombreux facteurs. Par exemple, l’utilisation de détecteurs de mouvement, de minuteries ou de systèmes de gestion de l’éclairage peut réduire la durée d’utilisation des lumières, ce qui entraîne des économies supplémentaires. De même, l’optimisation de l’éclairage naturel ou l’utilisation d’un éclairage à plusieurs niveaux peut réduire la nécessité d’un éclairage artificiel intense, réduisant ainsi la consommation d’énergie.

Pour une estimation plus précise, vous pouvez envisager de faire un audit énergétique. Un professionnel peut venir évaluer votre utilisation actuelle de l’énergie et identifier les opportunités d’amélioration de l’efficacité énergétique. Cela vous donnera une image claire de votre consommation d’énergie actuelle et des économies potentielles que vous pourriez réaliser en optimisant votre éclairage.

5. Aides et subventions disponibles

De nombreuses aides et subventions sont disponibles pour aider les entreprises à passer à un éclairage plus efficace. Ces programmes peuvent aider à couvrir une partie des coûts initiaux de l’installation de nouveaux luminaires, ce qui peut rendre le passage à un éclairage plus efficace encore plus rentable.

En France, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) propose plusieurs programmes d’aide pour les entreprises qui cherchent à améliorer leur efficacité énergétique, y compris leur éclairage. Ces programmes peuvent inclure des subventions, des prêts à taux réduit, des crédits d’impôt et d’autres formes d’aide financière.

De plus, de nombreux fournisseurs d’énergie proposent également des programmes d’incitation à l’efficacité énergétique qui peuvent aider à couvrir les coûts de l’amélioration de l’éclairage. 

 

Conclusion

 

L’éclairage représente une part importante de la consommation d’énergie dans de nombreuses entreprises. Heureusement, il existe de nombreuses stratégies et technologies disponibles pour aider à réduire cette consommation et à rendre votre éclairage plus efficace.

Que vous choisissiez de passer à des ampoules LED, d’optimiser l’utilisation de la lumière naturelle, d’installer des détecteurs de mouvement ou de mettre en œuvre une combinaison de ces stratégies, chaque pas que vous faites vers un éclairage plus efficace peut aider à réduire votre empreinte carbone, à économiser de l’argent et à créer un environnement de travail plus agréable et productif.

N’oubliez pas que l’amélioration de l’efficacité de l’éclairage n’est qu’une partie de la solution pour réduire l’empreinte carbone de votre entreprise. Pour une approche plus complète, envisagez de réaliser un bilan GES complet de votre entreprise. Cela peut vous aider à identifier d’autres domaines où vous pouvez réduire votre consommation d’énergie et votre impact environnemental.

Comment les PME peuvent bénéficier de l’énergie renouvelable​

Comment les PME peuvent bénéficier de l'énergie renouvelable ?

Les PME ont un rôle important à jouer dans la transition énergétique. En adoptant des solutions énergétiques renouvelables, elles peuvent non seulement réduire leur impact environnemental, mais aussi réaliser des économies en réduisant leur facture énergétique. Dans un contexte où les enjeux environnementaux sont de plus en plus prégnants et où les attentes des consommateurs et des parties prenantes envers les entreprises sont de plus en plus fortes, il est essentiel pour les PME de prendre en compte la question de l’énergie renouvelable.

Mais comment les PME peuvent-elles bénéficier de l’énergie renouvelable ? Nous allons explorer quelques pistes dans cet article.

Pourquoi les PME devraient-elles adopter l’énergie renouvelable ?


Les PME ont souvent des budgets serrés, mais cela ne signifie pas qu’elles ne peuvent pas se permettre d’adopter des solutions énergétiques renouvelables. En fait, l’adoption de l’énergie renouvelable peut souvent se traduire par des économies à long terme. Les coûts initiaux peuvent sembler élevés, mais les investissements dans l’énergie renouvelable peuvent améliorer la rentabilité à long terme des PME.

De plus, l’adoption de l’énergie renouvelable peut aider les PME à se conformer aux réglementations environnementales en constante évolution. Cela peut leur permettre de rester compétitives sur le marché et de répondre aux attentes des consommateurs qui recherchent des entreprises engagées dans la durabilité.

Il est également important de souligner que l’adoption de l’énergie renouvelable peut contribuer à améliorer l’image de marque de l’entreprise et à renforcer sa crédibilité auprès des parties prenantes.

 

Comment les PME peuvent-elles adopter l’énergie renouvelable ?


Les PME ont plusieurs options lorsqu’il s’agit d’adopter l’énergie renouvelable. Voici quelques-unes des solutions les plus courantes:

Installation de panneaux solaires


L’installation de panneaux solaires est l’une des options les plus courantes pour les PME. Les panneaux solaires peuvent être installés sur le toit d’un bâtiment et produire de l’électricité à partir de la lumière du soleil. Cela peut réduire considérablement la facture d’électricité de l’entreprise.

Installation d’éoliennes


L’installation d’éoliennes peut également être une option pour les PME. Les éoliennes peuvent être installées sur le toit d’un bâtiment ou dans un champ à proximité. Elles produisent de l’énergie à partir du vent et peuvent également réduire la facture d’électricité de l’entreprise.

Utilisation de la biomasse


L’utilisation de la biomasse est une autre option pour les PME. La biomasse est une source d’énergie renouvelable produite à partir de matières organiques telles que les déchets forestiers, les résidus agricoles et les déchets alimentaires. Elle peut être utilisée pour produire de l’énergie thermique ou électrique.

Achat d’énergie renouvelable


Les PME peuvent également acheter de l’énergie renouvelable auprès de fournisseurs d’énergie. De nombreux fournisseurs proposent des options d’énergie renouvelable à des prix compétitifs.

Il est important de souligner que le choix de la solution énergétique renouvelable dépendra des spécificités de chaque entreprise. Il est recommandé de faire appel à un expert pour évaluer les options les plus appropriées.

Conclusion


L’adoption de l’énergie renouvelable peut être bénéfique pour les PME à bien des égards. Elle peut réduire la facture d’électricité de l’entreprise, améliorer sa rentabilité à long terme, aider à se conformer aux réglementations environnementales en constante évolution, renforcer l’image de marque et la crédibilité de l’entreprise et répondre aux attentes des parties prenantes. Si vous êtes une PME et que vous envisagez d’adopter l’énergie renouvelable, il existe plusieurs options à votre disposition. Prenez le temps d’évaluer les options qui conviennent le mieux à votre entreprise et à votre budget.

Liens utiles

 

Bilan Carbone GES pour PME

Bilan carbone GES pour PME : Réalisez votre bilan simplifié

 

Dans un contexte où la responsabilité environnementale devient incontournable, le bilan carbone GES s’impose comme un outil essentiel pour les PME et TPE soucieuses de mesurer et réduire leur impact sur le climat. Découvrez comment notre service de bilan GES simplifié peut vous aider à répondre à vos obligations tout en améliorant votre performance environnementale et économique.

Pourquoi réaliser un bilan GES pour votre PME ?

 

Avantages concurrentiels et économiques

La réalisation d’un bilan carbone offre de nombreux avantages pour votre PME :

  • Identification des sources d’économies potentielles
  • Amélioration de l’efficacité énergétique
  • Renforcement de votre image de marque responsable
  • Accès à de nouveaux marchés sensibles aux enjeux environnementaux

Selon une étude de l’ADEME, les entreprises ayant réalisé un bilan GES ont pu réduire leurs émissions de 20% en moyenne sur 3 ans, générant des économies significatives.

Conformité aux obligations réglementaires

Le bilan GES est déjà obligatoire pour certaines entreprises :

  • Entreprises de plus de 500 salariés en métropole (250 en outre-mer)
  • Entreprises de plus de 50 salariés ayant bénéficié d’aides du plan France Relance

Anticiper en réalisant dès maintenant un bilan GES simplifié vous permet de prendre de l’avance sur les futures réglementations.

 

Notre service de bilan carbone simplifié

 

Une approche adaptée aux TPE et PME

Notre service de bilan GES simplifié a été conçu spécifiquement pour répondre aux besoins des petites et moyennes entreprises :

  • Processus simplifié et rapide
  • Accompagnement personnalisé
  • Tarification transparente à prix fixe
  • Résultats exploitables et concrets
 

Méthodologie conforme ADEME

Notre approche est basée sur la méthodologie officielle de l’ADEME, garantissant la conformité et la fiabilité de votre bilan GES :

  • Utilisation de l’outil Bilan GES de l’ADEME
  • Prise en compte des émissions directes et indirectes
  • Calcul basé sur les facteurs d’émission officiels
 

Étapes pour réaliser votre bilan GES

 
  1. Collecte des données : Nous vous guidons dans la collecte des informations nécessaires
  2. Analyse et calcul : Nos experts traitent vos données pour établir votre bilan GES
  3. Rapport détaillé : Vous recevez un rapport complet de vos émissions de GES
  4. Plan d’action : Nous élaborons avec vous un plan de réduction sur mesure
  5. Suivi et mise à jour : Nous vous accompagnons dans la mise en œuvre et le suivi de vos actions

Plan de transition écologique personnalisé

Au-delà du simple bilan, nous vous proposons un véritable plan de transition écologique adapté à votre activité :

  • Identification des actions prioritaires
  • Estimation des gains potentiels (financiers et environnementaux)
  • Accompagnement dans la mise en œuvre des solutions
  • Suivi des progrès et ajustements

Le saviez-vous ?

Les entreprises qui mettent en place un plan de réduction suite à leur bilan GES réalisent en moyenne 15% d’économies sur leurs coûts énergétiques.

 

Tarification transparente à prix fixe

Notre service de bilan GES simplifié est proposé à un tarif unique et transparent, adapté aux budgets des PME et TPE :

  • Prix fixe de 480 € HT
  • Pas de frais cachés ou de surprises
  • Ce tarif inclut la réalisation du bilan GES, le rapport détaillé et le plan de transition écologique personnalisé.

Demandez votre devis personnalisé

 

FAQ sur le bilan carbone GES pour PME

 
Combien de temps faut-il pour réaliser un bilan GES simplifié ?

La durée moyenne est de 2 à 4 semaines, de la collecte des données à la remise du rapport final.

Le bilan GES simplifié est-il reconnu officiellement ?

Oui, notre méthodologie est conforme aux exigences de l’ADEME et répond aux obligations réglementaires pour les entreprises concernées.

Quelles sont les principales différences avec un bilan carbone complet ?

Le bilan GES simplifié se concentre sur les principales sources d’émissions et utilise des estimations pour certains postes, ce qui le rend plus rapide et moins coûteux à réaliser.

  •  

N’oubliez pas que chaque action compte dans la lutte contre le changement climatique. En réalisant votre bilan GES simplifié, vous contribuez non seulement à la performance de votre entreprise, mais aussi à la construction d’un avenir plus durable pour tous.

 

Prêt à passer à l’action ?

Découvrez comment réaliser votre bilan GES simplifié et bénéficiez d’un accompagnement personnalisé pour réduire votre impact environnemental.